7 astuces en béton pour un hypersensible perfectionniste

Vous êtes hypersensible et perfectionniste ? Bravo, vous venez de vous donner un sacré défi ! Être un artisan du détail, c’est bien, mais quand cela tourne à l’obsession, cela devient vite un chantier interminable. Pas de panique, voici 7 astuces en béton pour vous libérer du perfectionnisme sans tout envoyer valser.

1. Mettez vos pensées perfectionnistes noir sur blanc

Vous avez une petite voix qui murmure « C’est pas assez bien » ? Notez ces pensées dans un carnet ou sur votre ordinateur. Analysez le contexte, les émotions qui vont avec et demandez-vous si vous ne seriez pas en train de vous autosaboter. Si vous avez tendance à l’autosabotage, cliquez ici pour éviter de le faire.

Pourquoi ? Parce qu’identifier ses pensées, c’est déjà commencer à les déconstruire. Imaginez que votre perfectionnisme est un architecte un peu trop zélé, qui veut peaufiner chaque détail au point d’oublier l’essentiel. Une fois que vous aurez noté ces pensées, vous pourrez les challenger : « Est-ce que c’est vraiment un drame si je ne fais pas tout parfaitement ? » Souvent, la réponse sera non. Cela permet de prendre du recul et de ne pas se laisser engloutir par cette quête de perfection.

2. Repérez les zones à risque

Où est-ce que votre perfectionnisme vous joue des tours ? Travail, loisirs, relations ? Listez ces domaines et voyez comment vous pouvez changer votre manière d’agir. Un premier pas, même bancal, vaut mieux que l’immobilisme.

Un bon exercice est de noter chaque jour un moment où votre quête de perfection vous a desservi. Peut-être que vous avez passé une heure de trop sur un mail, ou que vous avez repoussé un projet par peur qu’il ne soit pas « au top ». L’important est de repérer ces schémas et de commencer à les ajuster, même de manière imperceptible. Pour ma part, je ne passe plus autant de temps sur un article, car je ne peux pas attendre qu’il soit parfait pour le publier car il ne le sera jamais. J’aurai toujours l’occasion d’apporter des modifications par la suite. Vous savez, j’ai relu certains de mes articles et il y avait des fautes d’orthographes que je qualifie de fautes d’inattention (J’ai été prof de français tout de même ! 😀). Et c’est ok ? Cela peut arriver. C’est pourquoi il est également important de se détacher du quand-dira-t-on.

3. Activez l’alerte « danger » !

Quand vous ressentez frustration, fatigue, anxiété ou que vous passez trois heures à aligner un document Word… il est temps de respirer ! Attention au burn-out du perfectionniste. À ce propos, je vous invite à lire mon article : Hypersensibles : comment éviter le burn-out. Posez-vous cette question : « Est-ce que je ne suis pas un peu trop exigeant avec moi-même ? » (Indice : La réponse est souvent « Oui »).

Un bon indicateur : si une tâche vous épuise mentalement plus qu’elle ne vous satisfait, c’est que vous êtes probablement en mode « perfectionnisme destructeur ». Testez la technique du « ça suffit » : dès que vous sentez que vous peaufinez un peu trop, forcez-vous à passer à autre chose. Vous verrez, le monde ne s’effondrera pas et vous aurez plus d’énergie pour la suite.

4. Accordez-vous le droit de vous planter (et d’apprendre)

Thomas Edison a testé 10 000 fois avant d’inventer l’ampoule. Vous aussi, vous pouvez vous tromper… et c’est même conseillé ! Osez expérimenter, rater, recommencer. C’est ainsi que l’on grandit. « Celui qui ne tente rien, n’a rien », comme dirait votre grand-mère (et elle a raison).

Le perfectionnisme vous empêche d’avancer parce qu’il vous fait croire que chaque erreur est un échec cuisant. Mais en réalité, c’est juste une étape. Essayez d’imaginer chaque « raté » comme un niveau de jeu vidéo : plus vous avancez, plus vous apprenez. Et qui sait, peut-être que votre erreur vous mènera à une idée encore meilleure ?

5. Soyez votre meilleur allié (plutôt que votre pire juge)

Vous ne diriez jamais à un ami : « T’es nul, franchement, t´aurais pu mieux faire ». Alors pourquoi le faire avec vous-même ? Un peu de douceur ! Acceptez vos imperfections et rappelez-vous que la perfection, c’est un mythe. Faites attention aussi à votre dialogue intérieur. Comment vous parlez-vous ? avec bienveillance ? en vous critiquant ? en étant trop dur.e avec vous-même ? Écrivez les mots que vous utilisez et transformez-les en paroles bienveillantes. Pour vous aider dans cette démarche, je vous propose de lire mon article : Hypersensibles : comment changer son dialogue intérieur.

Un bon exercice : chaque soir, notez trois choses que vous avez bien faites, même si elles vous semblent insignifiantes. Cela peut être « J’ai osé donner mon avis en réunion », « J’ai rendu un travail sans le relire vingt fois », ou simplement « J’ai réussi à me détendre malgré une grosse journée ». C’est ce genre d’habitudes qui permettent de construire une image de soi plus bienveillante et de réduire la pression. Pour vous aider dans cette démarche, je vous invite à lire mon article : Comment booster son estime de soi en étant hypersensible.

6. Priorisez et allégez-vous la vie

Vous êtes un.e hypersensible perfectionniste et vous voulez tout faire, et tout bien faire ? Mauvaise nouvelle : ce n’est pas possible. Faites une liste, hiérarchisez et accordez plus d’efforts à ce qui compte vraiment. Le reste ? Cela peut attendre (ou être fait à 80 %, et c’est déjà très bien !).

Posez-vous cette question magique : « Si je n’avais que deux heures pour faire cette tâche, qu’est-ce que je ferais en priorité ? » Cela vous aidera à aller droit au but sans vous perdre dans des détails secondaires, et à mieux gérer votre énergie.

Pour vous aider dans cette démarche, je vous invite à lire mon article : Hypersensibles : comment prioriser ses tâches efficacement.

7. Lancez-vous même si ce n’est pas parfait

Le secret des gens qui réussissent ? Ils osent avant d’être prêts. Attendre d’être « parfait » avant d’agir, c’est comme attendre que la météo soit idéale pour sortir : vous risquez de ne jamais partir. Alors allez-y, foncez, même si tout n’est pas carré !

Un bon défi : engagez-vous sur quelque chose avant de vous sentir prêt.e. Inscrivez-vous à ce cours, proposez votre projet, appuyez sur « envoyer ». Vous verrez que l’action fait disparaître la peur bien plus vite que la réflexion.

Vous êtes un.e hypersensible perfectionniste et souhaitez aller plus loin ? Je vous invite à lire mon article : Hypersensibles : comment déjouer les pièges du perfectionnisme puis à faire le quiz pour tester vos connaissances à ce sujet. Je vous propose également un autre article : Hypersensibles : comment faire le deuil de la perfection.

Si vous avez des standards très élevés pour vous-mêmes et pour les autres, ce perfectionnisme peut vous amener à ne pas accepter les imperfections et les erreurs, tant chez vous que chez les autres. Cette quête incessante de perfection peut générer une pression constante, rendant le lâcher prise d’autant plus difficile. Alors lisez mon article : Comment lâcher prise quand on est hypersensible puis faites le quiz pour tester vos connaissances. Avec toutes ces armes en main, vous pourrez enfin réduire en poussière les inconvénients du perfectionnisme ! À l’attaque ! 🚀

Conclusion

Le perfectionnisme peut être une qualité, mais aussi un sacré boulet. Alors, si vous êtes un.e hypersensible perfectionniste, appliquez ces astuces, mettez un peu de légèreté dans votre quotidien et rappelez-vous : mieux vaut avancer imparfaitement que de rester bloqué dans l’attente du parfait. 😉 Faites de ces quelques mots votre mantra : « Mieux vaut fait que parfait ». C’est devenu le mien et cela m’aide au quotidien. Vous aurez toujours l’occasion de vous améliorer. De plus, c’est en faisant que l’on peut se tromper puis apprendre de ses erreurs et faire mieux la prochaine fois. C’est aussi simple que ça. Gardez à l’esprit ce cher Edison. Il ne voyait pas ses « échecs » comme des défaites mais plutôt l’occasion d’améliorer encore et encore ses expériences pour parvenir au résultat souhaité.

J’espère que cet article vous a plu ! Comment vous sentez-vous à présent ? Plus léger.e non? Moins de pression ? N’hésitez pas à partager cet article sur vos réseaux sociaux.

Dites-moi dans les commentaires ce que vous pensez de mes astuces en béton. En connaissez-vous d’autres qui cartonnent ?

À très vite pour mon prochain article ! 😉