Un cerveau entouré de flÚches qui tournent en rond, une main qui se protÚge : illustration parfaite pour apprendre à déjouer les biais cognitifs (2) quand on est hypersensible.

Comment déjouer les biais cognitifs quand on est hypersensible (2)

Dans cet article (2), nous aborderons les biais cognitifs auxquels fait face une personne hypersensible, et comment les dĂ©jouer pour mieux se comprendre et vivre en harmonie avec soi-mĂȘme et les autres. Nous dĂ©couvrirons comment ces biais cognitifs faussent notre perception de nous-mĂȘmes, des autres, et du monde qui nous entoure et influencent profondĂ©ment nos pensĂ©es, Ă©motions et rĂ©actions, parfois au point de nous enfermer dans des schĂ©mas limitants ou douloureux.

Tu comprendras ce qu’ils sont, leur impact sur ton bien-ĂȘtre, et surtout comment les reconnaĂźtre et les dĂ©samorcer avec douceur et luciditĂ©.

L’objectif ? Te donner des clĂ©s pour reprendre le contrĂŽle de ta perception, te sentir plus libre et en paix avec toi-mĂȘme et avec les autres.

🎭 Avant d’entrer en matiĂšre, je t’invite Ă  lire mon article :

👉 Comment dĂ©jouer les biais cognitifs quand on est hypersensible (1)

  • Le biais d’auto-handicap se manifeste par une tendance Ă  se crĂ©er ou Ă  se chercher des obstacles pour justifier un Ă©ventuel Ă©chec, afin de protĂ©ger son estime de soi. Par exemple, ne pas prĂ©parer une prĂ©sentation importante en se disant : « De toute façon, je vais Ă©chouer », pour pouvoir dire plus tard : « Je n’ai pas rĂ©ussi parce que je n’étais pas prĂȘt·e ».
  • Ce biais freine la performance rĂ©elle, limite la prise de risques et ralentit la croissance personnelle. En cherchant Ă  se protĂ©ger, on s’empĂȘche souvent d’exploiter pleinement son potentiel, ce qui peut renforcer un cercle vicieux oĂč une faible estime de soi alimente ce mĂ©canisme d’auto-handicap, et inversement.
  • Pour contrer ce mĂ©canisme, il est essentiel de reconnaĂźtre quand on se met soi-mĂȘme des bĂątons dans les roues. Se fixer des objectifs rĂ©alistes et privilĂ©gier l’effort sur la peur de l’échec aide Ă  avancer. Apprends Ă  valoriser le processus d’apprentissage plutĂŽt que de craindre la rĂ©ussite ou l’échec. ConsidĂšre l’Ă©chec comme une opportunitĂ© de croissance et non pas comme quelque chose de nĂ©gatif.

Tout comme le biais d’auto-handicap, oĂč l’on se crĂ©e des obstacles pour protĂ©ger son estime de soi, le biais de l’effet halo agit aussi comme une lentille dĂ©formante qui influence notre perception de nous-mĂȘmes et des autres. Alors que l’auto-handicap concerne principalement nos propres actions et attentes, l’effet halo amplifie l’impact des premiĂšres impressions, souvent chargĂ©es Ă©motionnellement, sur notre vision globale. Ces deux biais, en renforçant des jugements parfois injustes, peuvent profondĂ©ment affecter notre estime de soi et notre confiance en nous et notre maniĂšre d’interagir avec le monde.

  • Le biais du statu quo nous pousse Ă  prĂ©fĂ©rer la situation actuelle plutĂŽt que d’envisager un changement, mĂȘme s’il pourrait ĂȘtre bĂ©nĂ©fique. Par exemple, tu restes dans une situation professionnelle insatisfaisante simplement par habitude ou parce que tu crains le changement, mĂȘme si ce changement pourrait amĂ©liorer ta situation. Pour une personne hypersensible, cela peut se traduire par une peur de l’inconnu ou une incapacitĂ© Ă  sortir de sa zone de confort, exacerbant des sentiments d’anxiĂ©tĂ© ou de stagnation.
  • Ce biais empĂȘche la croissance personnelle et l’adaptation aux nouvelles circonstances de la vie de par la rĂ©sistance au progrĂšs ou Ă  l’amĂ©lioration.
  • Alors, prends rĂ©guliĂšrement du recul et demande-toi si la situation actuelle te satisfait vraiment, et si un changement pourrait amĂ©liorer ton bien-ĂȘtre. Par exemple, avant de signer un nouveau contrat de travail ou d’accepter une offre, demande-toi si ça correspond vraiment Ă  tes valeurs et tes objectifs personnels.

đŸŒ± Pour t’accompagner dans cette dĂ©marche, je t’invite Ă  lire mon article :

👉 Comment faire face à l’incertitude quand on est hypersensible

  • Le biais d’ancrage consiste Ă  se laisser influencer par la premiĂšre information reçue et Ă  la considĂ©rer comme un point de rĂ©fĂ©rence pour toutes les dĂ©cisions suivantes. Par exemple, tu apprends que le prix d’un produit est Ă©levĂ© et, lorsqu’un prix lĂ©gĂšrement infĂ©rieur est proposĂ©, tu le perçois comme une bonne affaire, mĂȘme si ce prix est encore au-dessus de la moyenne. Autres situation : Quelqu’un commence une rĂ©union en exprimant un doute sur une idĂ©e. Toi, en tant qu’hypersensible, tu peux ressentir que tout est nĂ©gatif, mĂȘme si le reste de la rĂ©union est encourageant.
  • Ce biais peut nuire Ă  la prise de dĂ©cisions rationnelles et conduire Ă  des choix biaisĂ©s, basĂ©s sur des comparaisons erronĂ©es. Ainsi, tu peux te sentir « bloquĂ©.e » dans une perception initiale (une remarque, un ton de voix), et tout juger Ă  travers ce filtre.
  • Alors comment faire ? Si une premiĂšre impression t’influence, prends du temps pour rĂ©flĂ©chir Ă  d’autres Ă©lĂ©ments de la situation avant de juger. Plus tu accumules d’informations, plus tu pourras ajuster ton opinion. Par exemple, si tu compares des prix pour un produit, vĂ©rifie plusieurs sites et prends en compte la qualitĂ© et les caractĂ©ristiques avant de conclure qu’une offre est bonne. Autre stratĂ©gie : si quelqu’un te donne une premiĂšre impression nĂ©gative, essaye de te concentrer sur des actions ou comportements positifs qui pourraient remettre en question cette premiĂšre impression.
Le biais d’ancrage est l’un des biais cognitifs les plus frĂ©quents, chez une personne hypersensible, oĂč la premiĂšre information perçue devient une rĂ©fĂ©rence dominante pour les dĂ©cisions suivantes.
Le biais d’ancrage est l’un des biais cognitifs les plus frĂ©quents, chez une personne hypersensible, oĂč la premiĂšre information perçue devient une rĂ©fĂ©rence dominante pour les dĂ©cisions suivantes.
  • Le biais de disponibilitĂ© nous pousse Ă  juger la probabilitĂ© d’un Ă©vĂ©nement en fonction de la facilitĂ© avec laquelle des exemples nous viennent Ă  l’esprit. Par exemple, aprĂšs avoir entendu parler d’un accident de voiture, tu te mets Ă  penser que conduire est particuliĂšrement dangereux, mĂȘme si les statistiques montrent que c’est trĂšs rare. Autre situation : AprĂšs une dispute douloureuse, tu crois que toutes tes relations finiront de la mĂȘme maniĂšre alors que pas du tout. Ne mĂ©langeons pas les pinceaux !
  • Ce biais peut conduire Ă  des jugements excessifs et irrationnels, en attribuant une probabilitĂ© Ă©levĂ©e Ă  des Ă©vĂ©nements peu frĂ©quents. Les hypersensibles se rappellent plus facilement des expĂ©riences Ă©motionnelles fortes, souvent nĂ©gatives, et les gĂ©nĂ©ralisent. Ça rĂ©sonne en toi, non ? Moi, c’est le cas, je pardonne (pour me libĂ©rer avant tout) mais je n’oublie pas le mal qu’on m’a fait. Cela me rappelle une citation du cĂ©lĂšbre Ă©crivain japonais Haruki Murakami.

On ne peut Ă©viter d’avoir mal. Il dĂ©pend de soi de souffrir ou non.

Haruki Murakami

Cette citation signifie qu’on ne peut pas Ă©viter la douleur physique ou Ă©motionnelle, mais on peut agir sur la maniĂšre dont on les vit intĂ©rieurement.

  • Pratique la recherche active d’informations avant de prendre des dĂ©cisions importantes. L’information la plus accessible n’est pas nĂ©cessairement la meilleure ou la plus reprĂ©sentative. Je te conseille d‘analyser les faits de maniĂšre objective et ne pas te fier uniquement aux exemples rĂ©cents ou marquants. Par exemple, au lieu de penser que voyager en avion est dangereux Ă  cause de quelques accidents mĂ©diatisĂ©s, regarde les statistiques sur la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, qui sont en rĂ©alitĂ© extrĂȘmement favorables. Autre stratĂ©gie : avant de prendre une dĂ©cision importante, prends le temps de chercher des informations supplĂ©mentaires au lieu de t’appuyer uniquement sur des anecdotes rĂ©centes ou facilement mĂ©morisĂ©es.
  • Le biais de l’effet halo nous pousse Ă  former un jugement global sur une personne basĂ© sur une premiĂšre impression, souvent positive ou nĂ©gative, qui influence ensuite la perception de toutes ses actions. Si cette premiĂšre impression est positive, on aura tendance Ă  interprĂ©ter ses comportements suivants de maniĂšre favorable, et inversement. Chez les hypersensibles, cette premiĂšre impression est souvent vĂ©cue plus intensĂ©ment, et si elle est perçue comme mauvaise, elle peut entraĂźner une remise en question durable de soi : « Je donne toujours une mauvaise image », « On me trouve froid·e ou bizarre ». Par exemple, si un nouveau collĂšgue est sympathique dĂšs son premier jour, on le considĂ©rera gĂ©nĂ©ralement comme sympathique mĂȘme s’il agit autrement par la suite. À l’inverse, une remarque dĂ©sagrĂ©able initiale peut nous faire douter de sa bonne volontĂ©, mĂȘme s’il se montre aimable plus tard.
  • Chez les hypersensibles, ce biais est encore plus fort car ces premiĂšres impressions touchent profondĂ©ment leur sensibilitĂ© Ă©motionnelle. Cela peut entraĂźner une mĂ©fiance prolongĂ©e ou un jugement hĂątif, qui pĂšsent sur les relations et le bien-ĂȘtre. Ce biais est souvent renforcĂ© par le biais de confirmation, qui pousse Ă  repĂ©rer uniquement les signaux qui confirment cette croyance. Cela peut sĂ©rieusement Ă©roder l’estime de soi, car tu t’enfermes dans une vision figĂ©e et souvent injuste de toi-mĂȘme.

Astuces

  • Pour Ă©viter d’ĂȘtre piĂ©gĂ©.e par l’effet halo, prends le temps de nuancer ta premiĂšre impression. En effet, il faut oser remettre en question sa propre interprĂ©tation initiale, et s’autoriser Ă  croire que les autres peuvent rĂ©viser leur jugement, comme toi tu peux le faire envers eux. Garde en tĂȘte que personne n’est parfait et qu’une premiĂšre rencontre ne suffit pas Ă  cerner une personne. En cas de doute, engage une discussion sincĂšre et ouverte pour clarifier ce qui te gĂȘne. Essaie aussi de te rappeler que les vĂȘtements ou un aspect extĂ©rieur ne dĂ©finissent pas la valeur ou les compĂ©tences d’une personne, surtout dans un cadre professionnel comme un entretien.
3 moutons pour représenter le biais de conformisme, un des biais cognitifs à déjouer en étant hypersensible
DĂ©jouer le biais de conformisme, c’est refuser la suradaptation
 et ne pas finir comme un mouton.
  • Le biais de conformisme nous pousse Ă  adopter les opinions ou comportements du groupe, mĂȘme s’ils vont Ă  l’encontre de nos propres valeurs ou ressentis. C’est le fameux « tout le monde pense ça, donc je dois penser pareil ». Chez une personne hypersensible, cela peut se manifester par une tendance Ă  se suradapter : on fait comme les autres, on se tait, on s’efface pour ĂȘtre acceptĂ©.e, au dĂ©triment de son authenticitĂ©. Par exemple, tu peux douter de ton ressenti ou de ton intuition, simplement parce que les autres pensent diffĂ©remment. Ou tu peux ne pas oser exprimer une opinion, de peur d’ĂȘtre rejetĂ©.e ou jugĂ©.e.
  • Ce biais peut affaiblir l’estime de soi, car on finit par croire que notre voix ne vaut pas celle des autres, ou qu’on doit toujours « faire comme les autres » pour ĂȘtre aimĂ©.e. Cela alimente un mal-ĂȘtre silencieux et une perte de repĂšres intĂ©rieurs.
  • Commence par reconnaĂźtre tes propres valeurs et ressentis. Note les moments oĂč tu te sens en dĂ©saccord mais oĂč tu n’oses pas le dire. Rappelle-toi que ton avis compte, mĂȘme s’il est minoritaire. Oser affirmer ta pensĂ©e, mĂȘme doucement, t’aidera Ă  te reconnecter Ă  ta propre identitĂ©.

✹ Envie d’aller plus loin ? Plonge dans cet article :

👉 Hypersensibles : comment poser des limites sans culpabiliser

  • Le biais de comparaison sociale nous pousse Ă  Ă©valuer notre valeur ou nos compĂ©tences en nous mesurant constamment aux autres. Par exemple, tu peux te sentir moins capable ou moins apprĂ©cié·e simplement parce que tu observes quelqu’un qui rĂ©ussit mieux ou semble plus sĂ»r·e de lui/elle. Ce biais peut alimenter un sentiment d’infĂ©rioritĂ© ou d’insatisfaction personnelle, surtout chez les personnes hypersensibles qui sont souvent trĂšs attentives aux autres.
  • Ce mĂ©canisme peut Ă©roder l’estime de soi et gĂ©nĂ©rer de l’anxiĂ©tĂ©, car on base sa propre valeur sur des critĂšres extĂ©rieurs et fluctuants. Il peut aussi provoquer une insatisfaction chronique, car il est impossible d’ĂȘtre « le meilleur » en permanence.
  • Prends conscience que chaque personne a son propre chemin, ses forces et ses faiblesses. Apprends Ă  te concentrer sur ta progression personnelle plutĂŽt que sur la rĂ©ussite des autres. Valorise tes propres progrĂšs et rappelle-toi que les comparaisons sont souvent injustes et incomplĂštes.

💖 Si ton cƓur te pousse à explorer davantage, lis cet article :

👉 Hypersensibles : 7 astuces pour arrĂȘter de se comparer aux autres

  • Le biais d’attribution hostile nous pousse Ă  interprĂ©ter les actions des autres comme Ă©tant motivĂ©es par des intentions nĂ©gatives. Par exemple, si un collĂšgue t’ignore, tu peux immĂ©diatement penser qu’il te dĂ©teste, sans rĂ©aliser qu’il pourrait ĂȘtre prĂ©occupĂ© ou avoir d’autres raisons. Autre situation : si quelqu’un rĂ©pond briĂšvement Ă  un message, tu penses immĂ©diatement : « Il est fĂąchĂ© contre moi » ou « Je l’ai déçu ». De mĂȘme, si quelqu’un semble indiffĂ©rent Ă  une conversation, tu peux penser qu’il te rejette ou ne t’apprĂ©cie pas, alors que ce n’est pas le cas.
  • Ce biais peut crĂ©er des conflits inutiles et des malentendus, en nous faisant interprĂ©ter les actions des autres de maniĂšre nĂ©gative, ainsi que du stress relationnel et une hypervigilance douloureuse.
  • Petite astuce : quand tu es confrontĂ©.e Ă  une situation ambiguĂ«, essaie de poser des questions pour clarifier l’intention de l’autre personne, au lieu de faire des suppositions. Par exemple, tu peux dire et demander Ă  un.e collĂšgue : « Tu es passĂ©.e devant moi sans me parler. Est-ce que j’ai fait quelque chose qui t’as dĂ©rangĂ©.e ? » au lieu de penser immĂ©diatement que cette personne te dĂ©teste.

Conclusion

Dans cet article (2), nous avons vu comment, en Ă©tant hypersensible, il est possible de dĂ©jouer les biais cognitifs, notamment ceux qui faussent notre perception de nous-mĂȘmes, des autres et du monde qui nous entoure.

Être hypersensible, c’est vivre le monde avec une intensitĂ© particuliĂšre, une richesse intĂ©rieure qui, parfois, nous rend aussi plus vulnĂ©rables aux biais cognitifs. Ces mĂ©canismes mentaux agissent souvent en coulisses, influençant nos pensĂ©es, nos Ă©motions et nos dĂ©cisions, parfois sans que nous en ayons conscience.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’en les identifiant et en les comprenant, tu peux petit Ă  petit reprendre le pouvoir sur ta maniĂšre de percevoir les situations et de rĂ©agir. Il ne s’agit pas de devenir parfait·e ou de tout contrĂŽler, mais d’apporter plus de conscience et de douceur dans ton dialogue intĂ©rieur.

Chaque biais déjoué est une victoire intime. Chaque prise de recul, un pas vers plus de clarté, de liberté émotionnelle et de confiance en soi.

Alors, garde Ă  l’esprit que tu as le droit de penser diffĂ©remment, de ressentir profondĂ©ment, de poser des limites et de choisir ce qui te fait du bien. Et surtout : tu n’es pas seul·e. 💖

Si cet article t’a parlĂ©, n’hĂ©site pas Ă  le partager avec une personne hypersensible autour de toi. Et toi, quel biais cognitif t’impacte le plus au quotidien ?
En vois-tu un, liĂ© aux autres ou Ă  l’environnement, que j’aurais oubliĂ© (et qui ne figure pas dans l’article 1) ? Dis-le-moi en commentaire. J’ai hĂąte de te lire et d’échanger avec toi.

Prends bien soin de toi et à trùs vite pour mon prochain article ! 😉

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4 rĂ©flexions sur “Comment dĂ©jouer les biais cognitifs quand on est hypersensible (2)”

  1. Merci pour ce partage super intĂ©ressant ! Ton article donne une vision assez globale des biais cognitifs qui peuvent nous influencer ou « conditionner » les personnes que l’on cĂŽtoie; Ça aide vraiment Ă  mieux comprendre nos rĂ©actions.

    1. Merci beaucoup Sylvie pour ton retour 🙏
      Je suis ravie que l’article t’ait permis d’y voir plus clair sur les biais cognitifs ! C’est vrai qu’ils influencent souvent nos rĂ©actions (et celles des autres) sans qu’on en ait pleinement conscience
 Les repĂ©rer, c’est dĂ©jĂ  un premier pas vers plus de libertĂ© intĂ©rieure ! 🙂

  2. Une lecture Ă  la fois douce et lucide, qui met des mots justes sur des mĂ©canismes qu’on vit souvent sans les nommer. J’ai retrouvĂ© beaucoup de situations dans lesquelles je me suis reconnu. Merci pour cette clartĂ©, et pour les pistes concrĂštes proposĂ©es avec bienveillance.

    1. Merci beaucoup Edouard pour ton retour, ça me touche vraiment ! 😉 C’est exactement ce que je cherchais Ă  transmettre : mettre en lumiĂšre ces mĂ©canismes invisibles du quotidien, sans jugement, mais avec justesse et bienveillance. Je suis ravie que tu t’y sois retrouvĂ©, et que les pistes t’aient parlĂ©. 🙏

Un commentaire serait trĂšs apprĂ©ciĂ©. Merci beaucoup ! 🙂

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